Rien n’est plus lent que la véritable naissance d’un Homme.

Marguerite Yourcenar

Mémoires d'Hadrien

Rien n’est plus lent que la véritable naissance d’un Homme.

Marguerite Yourcenar

Mémoires d'Hadrien

Devenir Leader-Grower

Devenir Leader-Grower

L’accompagnement Leader-Grower

Roi de la forêt, protecteur de l’écosystème du vivant, le symbole du cerf s’apprête à succéder à celui du lion, roi du seul monde animal, repris maintes fois sur les armoiries du pouvoir.

Le Lion se meurt, vive le Cerf !

Jean de La Fontaine, expert littéraire des rapports sociaux en son temps, l’avait-t-il présagé quelques trois cents ans plus tôt dans l’une de ses Fables

Après des siècles et des siècles de bons et loyaux services jusqu’à la paix mondialisée, le lion tire peu à peu sa révérence tandis que le cerf sort du bois, pénètre la clairière, et y arbore ses « défenses ».

Il ne dirige pas, il fait figure d’autorité. Il ne menace pas, il protège. Il ne pavane pas, il incarne la prudence. Il ne défend pas qu’un territoire, il en assure son équilibre. Il ne fait pas qu’observer pour discerner, il écoute son intuition pour décider. Enfin, et surtout, il ne brille pas, il rayonne.

Notre Cerf incarne le Leader-Grower, un leader à la fois maître de lui-même et serviteur du « nous »,  dont ses collaborateurs qu’il a à cœur de voir « grandir », tel un cultivateur veillant sur les jeunes pousses, préparant soigneusement le terrain et scrutant la météo au jour le jour.

Le Leader-Grower ne s’autoproclame pas, mais, telle une graine, il germe lentement dans la chaleur de l’humus d’un collectif. Cette chaleur là, celle qui le fait émerger parmi ses pairs, elle se mérite !  

Leader-Grower, c’est notre programme d’accompagnement au Leadership du vivant, un training personnalisé en trois étapes clés, et étalé sur une durée fonction des possibilités et capacités du candidat-client.

Deux rencontres par mois et un abonnement mensuel résiliable en un claquement de doigts, le programme Leader-Grower ne lie pas, il responsabilise. Coaching, codéveloppement, lectures, et surprises jalonnent ce parcours inédit, un chemin de traverse dans la jungle du présent. 

Devenir Leader-Grower, ce n’est pas simplement acquérir de nouvelles compétences, c’est faire le choix d’un engagement, et comme tout engagement, il implique des investissements. Une fois embarqué(e)s, vous pouvez compter sur Intuition Leadership® pour maintenir le cap !

Vous voilà avisé(e)s.

L’accompagnement Leader-Grower

Roi de la forêt, protecteur de l’écosystème du vivant, le symbole du cerf s’apprête à succéder à celui du lion, roi du seul monde animal, repris maintes fois sur les armoiries du pouvoir.

Le Lion se meurt, vive le Cerf !

Jean de La Fontaine, expert littéraire des rapports sociaux en son temps, l’avait-t-il présagé quelques trois cents ans plus tôt dans l’une de ses Fables

Après des siècles et des siècles de bons et loyaux services jusqu’à la paix mondialisée, le lion tire peu à peu sa révérence tandis que le cerf sort du bois, pénètre la clairière, et y arbore ses « défenses ».

Il ne dirige pas, il fait figure d’autorité. Il ne menace pas, il protège. Il ne pavane pas, il incarne la prudence. Il ne défend pas qu’un territoire, il en assure son équilibre. Il ne fait pas qu’observer pour discerner, il écoute son intuition pour décider. Enfin, et surtout, il ne brille pas, il rayonne.

Notre Cerf incarne le Leader-Grower, un leader à la fois maître de lui-même et serviteur du « nous »,  dont ses collaborateurs qu’il a à cœur de voir « grandir », tel un cultivateur veillant sur les jeunes pousses, préparant soigneusement le terrain et scrutant la météo au jour le jour.

Le Leader-Grower ne s’autoproclame pas, mais, telle une graine, il germe lentement dans la chaleur de l’humus d’un collectif. Cette chaleur là, celle qui le fait émerger parmi ses pairs, elle se mérite ! 

Leader-Grower, c’est notre programme d’accompagnement au Leadership du vivant, un training personnalisé en trois étapes clés, et étalé sur une durée fonction des possibilités et capacités du candidat-client.

Deux rencontres par mois et un abonnement mensuel résiliable en un claquement de doigts, le programme Leader-Grower ne lie pas, il responsabilise. Coaching, codéveloppement, lectures, et surprises jalonnent ce parcours inédit, un chemin de traverse dans la jungle du présent. 

Devenir Leader-Grower, ce n’est pas simplement acquérir de nouvelles compétences, c’est faire le choix d’un engagement, et comme tout engagement, il implique des investissements. Une fois embarqué(e)s, vous pouvez compter sur Intuition Leadership® pour maintenir le cap !

Vous voilà avisé(e)s.

Le Cerf, pourquoi ?

Parce que la culture d’une entreprise ou d’une organisation est l’ADN sur laquelle se greffent les énergies qui s’y investissent, et parce que nombreux.ses sont celles et ceux soulevant la question, en voici la réponse.

Tout est parti d’une main invisible, d’une image retournée, piochée au hasard à l’issue d’une formation, et représentant un cerf évoluant parmi les hautes herbes. Quelques mois plus tard, en parcourant les routes de Corrèze, un cervidé, en chair et en os, se tenait droit, face à moi, au milieu d’une clairière. Un échange de regard durant quelques secondes, et puis chacun reprenait son chemin. Une émotion, une résonance, le début d’une nouvelle histoire. Ainsi naissait le Cerf d’Intuition Leadership®.

Dans la mythologie celtique, le cerf est représenté par Cernunnos, le totem de la régénération, mi-Homme, mi-animal. Il représente la puissance du masculin, le protecteur complémentaire du féminin sensible, Beltane, la Terre-mère donneuse de vie. Il est le symbole parfait du roi et de la reine accomplis, il est ce Dis-Pater évoqué par Jules Cesar dans son fameux livre sur La Guerre des Gaules.

Son corps, animal, relie le minéral de ses sabots au végétal de ses bois. Le symbolisme philosophique qui s’en dégage me fait songer à un objet d’art du XIIIème siècle qu’il me plaît de contempler lors de mes visites au musée du Louvre, dans l’une des salles sous-terraines consacrée aux arts de l’Islam. Une aiguière en céramique, autrement dit une carafe, y est discrètement exposée. Finement décorée d’un entrelacs d’hommes, d’animaux et de végétaux, sa double paroi, ajourée à l’extérieur, laisse pénétrer la lumière à l’intérieur. Le bec verseur qui la surplombe, représentant une tête de coq les yeux grands ouverts, semble vouloir laisser s’écouler une vérité au milieu du silence, depuis le tronc réticulé de sa panse. Véritable prouesse technique au milieu de la pénombre, cette œuvre en dit long.

Bien sûr, chacun(e) a sa propre interprétation du symbolisme d’un logo, et cela à l’aune de ses valeurs et de sa perception intime de la réalité. Surtout, et comme le répétait Albert Einstein, il n’y a pas de mauvaises questions, et c’est bien celles-ci que le Cerf d’Intuition Leadership® appelle à éveiller dans l’esprit de celui ou celle qui se cherche.

*Un bonus pour les plus curieux(ses) : au cours de l’Histoire, le symbole du cerf a parfois été associé à un autre animal, notamment sur quelques antiques pièces de monnaie d’Éphèse – ancienne cité grecque – où le verso fait apparaître le cervidé, tandis que le recto révèle… une abeille. Elles ont été frappées au troisième siècle avant notre ère, et je laisse là, libre court aux interprétations respectives.

Le Cerf, pourquoi ?

Parce que la culture d’une entreprise ou d’une organisation est l’ADN sur laquelle se greffent les énergies qui s’y investissent, et parce que nombreux.ses sont celles et ceux soulevant la question, en voici la réponse.

Tout est parti d’une main invisible, d’une image retournée, piochée au hasard à l’issue d’une formation, et représentant un cerf évoluant parmi les hautes herbes. Quelques mois plus tard, en parcourant les routes de Corrèze, un cervidé, en chair et en os, se tenait droit, face à moi, au milieu d’une clairière. Un échange de regard durant quelques secondes, et puis chacun reprenait son chemin. Une émotion, une résonance, le début d’une nouvelle histoire. Ainsi naissait le Cerf d’Intuition Leadership®.

Dans la mythologie celtique, le cerf est représenté par Cernunnos, le totem de la régénération, mi-Homme, mi-animal. Il représente la puissance du masculin, le protecteur complémentaire du féminin sensible, Beltane, la Terre-mère donneuse de vie. Il est le symbole parfait du roi et de la reine accomplis, il est ce Dis-Pater évoqué par Jules Cesar dans son fameux livre sur La Guerre des Gaules.

Son corps, animal, relie le minéral de ses sabots au végétal de ses bois. Le symbolisme philosophique qui s’en dégage me fait songer à un objet d’art du XIIIème siècle qu’il me plaît de contempler lors de mes visites au musée du Louvre, dans l’une des salles sous-terraines consacrée aux arts de l’Islam. Une aiguière en céramique, autrement dit une carafe, y est discrètement exposée. Finement décorée d’un entrelacs d’hommes, d’animaux et de végétaux, sa double paroi, ajourée à l’extérieur, laisse pénétrer la lumière à l’intérieur. Le bec verseur qui la surplombe, représentant une tête de coq les yeux grands ouverts, semble vouloir laisser s’écouler une vérité au milieu du silence, depuis le tronc réticulé de sa panse. Véritable prouesse technique au milieu de la pénombre, cette œuvre en dit long.

Bien sûr, chacun(e) a sa propre interprétation du symbolisme d’un logo, et cela à l’aune de ses valeurs et de sa perception intime de la réalité. Surtout, et comme le répétait Albert Einstein, il n’y a pas de mauvaises questions, et c’est bien celles-ci que le Cerf d’Intuition Leadership® appelle à éveiller dans l’esprit de celui ou celle qui se cherche.

*Un bonus pour les plus curieux(ses) : au cours de l’Histoire, le symbole du cerf a parfois été associé à un autre animal, notamment sur quelques antiques pièces de monnaie d’Éphèse – ancienne cité grecque – où le verso fait apparaître le cervidé, tandis que le recto révèle… une abeille. Elles ont été frappées au troisième siècle avant notre ère, et je laisse là, libre court aux interprétations respectives.

Le Cerf et le Lion par Jean de La Fontaine

Les obsèques de la Lionne (Les Fables du Livre VIII – 1678)

Le Cerf et le Lion

par Jean de La Fontaine

Les obsèques de la Lionne

(Les Fables du Livre VIII – 1678)

Le Cerf et le Lion

par Jean de La Fontaine

Les obsèques de la Lionne

(Les Fables du Livre VIII – 1678)

La femme du Lion mourut :
Aussitôt chacun accourut
Pour s’acquitter envers le Prince
De certains compliments de consolation,
Qui sont surcroît d’affliction.
Il fit avertir sa Province
Que les obsèques se feraient
Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient
Pour régler la cérémonie,
Et pour placer la compagnie.
Jugez si chacun s’y trouva.
Le Prince aux cris s’abandonna,
Et tout son antre en résonna.
Les Lions n’ont point d’autre temple.
On entendit à son exemple
Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans.
Je définis la cour un pays où les gens
Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents,
Sont ce qu’il plaît au Prince, ou s’ils ne peuvent l’être,
Tâchent au moins de le parêtre,
Peuple caméléon, peuple singe du maître,
On dirait qu’un esprit anime mille corps ;
C’est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Pour revenir à notre affaire
Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ?
Cette mort le vengeait ; la Reine avait jadis
Etranglé sa femme et son fils.
Bref il ne pleura point. Un flatteur l’alla dire,
Et soutint qu’il l’avait vu rire.
La colère du Roi, comme dit Salomon,
Est terrible, et surtout celle du roi Lion :
Mais ce Cerf n’avait pas accoutumé de lire.
Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois
Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix.
Nous n’appliquerons point sur tes membres profanes
Nos sacrés ongles ; venez Loups,
Vengez la Reine, immolez tous
Ce traître à ses augustes mânes.
Le Cerf reprit alors : Sire, le temps de pleurs
Est passé ; la douleur est ici superflue.
Votre digne moitié couchée entre des fleurs,
Tout près d’ici m’est apparue ;
Et je l’ai d’abord reconnue.
Ami, m’a-t-elle dit, garde que ce convoi,
Quand je vais chez les Dieux, ne t’oblige à des larmes.
Aux Champs Elysiens j’ai goûté mille charmes,
Conversant avec ceux qui sont saints comme moi.
Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi.
J’y prends plaisir. A peine on eut ouï la chose,
Qu’on se mit à crier : Miracle, apothéose !
Le Cerf eut un présent, bien loin d’être puni.
Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges,
Quelque indignation dont leur coeur soit rempli,
Ils goberont l’appât, vous serez leur ami.

La femme du Lion mourut :
Aussitôt chacun accourut
Pour s’acquitter envers le Prince
De certains compliments de consolation,
Qui sont surcroît d’affliction.
Il fit avertir sa Province
Que les obsèques se feraient
Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient
Pour régler la cérémonie,
Et pour placer la compagnie.
Jugez si chacun s’y trouva.
Le Prince aux cris s’abandonna,
Et tout son antre en résonna.
Les Lions n’ont point d’autre temple.
On entendit à son exemple
Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans.
Je définis la cour un pays où les gens
Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents,
Sont ce qu’il plaît au Prince, ou s’ils ne peuvent l’être,
Tâchent au moins de le parêtre,
Peuple caméléon, peuple singe du maître,
On dirait qu’un esprit anime mille corps ;
C’est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Pour revenir à notre affaire
Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ?
Cette mort le vengeait ; la Reine avait jadis
Etranglé sa femme et son fils.
Bref il ne pleura point. Un flatteur l’alla dire,

La femme du Lion mourut :
Aussitôt chacun accourut
Pour s’acquitter envers le Prince
De certains compliments de consolation,
Qui sont surcroît d’affliction.
Il fit avertir sa Province
Que les obsèques se feraient
Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient
Pour régler la cérémonie,
Et pour placer la compagnie.
Jugez si chacun s’y trouva.
Le Prince aux cris s’abandonna,
Et tout son antre en résonna.
Les Lions n’ont point d’autre temple.
On entendit à son exemple
Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans.
Je définis la cour un pays où les gens
Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents,
Sont ce qu’il plaît au Prince, ou s’ils ne peuvent l’être,
Tâchent au moins de le parêtre,
Peuple caméléon, peuple singe du maître,
On dirait qu’un esprit anime mille corps ;
C’est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Pour revenir à notre affaire
Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ?
Cette mort le vengeait ; la Reine avait jadis
Etranglé sa femme et son fils.
Bref il ne pleura point. Un flatteur l’alla dire,

Et soutint qu’il l’avait vu rire.
La colère du Roi, comme dit Salomon,
Est terrible, et surtout celle du roi Lion :
Mais ce Cerf n’avait pas accoutumé de lire.
Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois
Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix.
Nous n’appliquerons point sur tes membres profanes
Nos sacrés ongles ; venez Loups,
Vengez la Reine, immolez tous
Ce traître à ses augustes mânes.
Le Cerf reprit alors : Sire, le temps de pleurs
Est passé ; la douleur est ici superflue.
Votre digne moitié couchée entre des fleurs,
Tout près d’ici m’est apparue ;
Et je l’ai d’abord reconnue.
Ami, m’a-t-elle dit, garde que ce convoi,
Quand je vais chez les Dieux, ne t’oblige à des larmes.
Aux Champs Elysiens j’ai goûté mille charmes,
Conversant avec ceux qui sont saints comme moi.
Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi.
J’y prends plaisir. A peine on eut ouï la chose,
Qu’on se mit à crier : Miracle, apothéose !
Le Cerf eut un présent, bien loin d’être puni.
Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges,
Quelque indignation dont leur coeur soit rempli,
Ils goberont l’appât, vous serez leur ami.

Et soutint qu’il l’avait vu rire.
La colère du Roi, comme dit Salomon,
Est terrible, et surtout celle du roi Lion :
Mais ce Cerf n’avait pas accoutumé de lire.
Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois
Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix.
Nous n’appliquerons point sur tes membres profanes
Nos sacrés ongles ; venez Loups,
Vengez la Reine, immolez tous
Ce traître à ses augustes mânes.
Le Cerf reprit alors : Sire, le temps de pleurs
Est passé ; la douleur est ici superflue.
Votre digne moitié couchée entre des fleurs,
Tout près d’ici m’est apparue ;
Et je l’ai d’abord reconnue.
Ami, m’a-t-elle dit, garde que ce convoi,
Quand je vais chez les Dieux, ne t’oblige à des larmes.
Aux Champs Elysiens j’ai goûté mille charmes,
Conversant avec ceux qui sont saints comme moi.
Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi.
J’y prends plaisir. A peine on eut ouï la chose,
Qu’on se mit à crier : Miracle, apothéose !
Le Cerf eut un présent, bien loin d’être puni.
Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges,
Quelque indignation dont leur coeur soit rempli,
Ils goberont l’appât, vous serez leur ami.